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Les chemins anciens

Paysages

Véritable squelette de la ville, les rues et chemins anciens constituent les clés de lecture de l’évolution de la municipalité en plus de présenter parfois des paysages d’intérêt.

Les chemins sont à la base de toute occupation du territoire. Leur implantation permet de comprendre l’évolution de la ville alors que leur toponymie rappelle souvent l’occupation passée du territoire et souligne la présence d’éléments géographiques. On dénombre plusieurs tracés anciens à Saint-Bruno qui, par certaines caractéristiques encore visibles, rappellent l’organisation ancienne de la ville.

Le plus ancien d’entre eux est le rang des Vingt-Cinq. D’abord appelé le rang no 2 au 18siècle, il prend le nom de rang des Vingt-Cinq au 19siècle en raison des terres profondes de vingt-cinq arpents, situées de part et d’autre du chemin. Malgré l’urbanisation, qui a depuis modifié considérablement le paysage du territoire de la Ville de Saint-Bruno, le rang des Vingt-Cinq permet encore d’apprécier un paysage agroforestier d’intérêt.

Ouvert à la même époque, au 18siècle, le rang des Vingt s’appelait quant à lui à l’origine le rang no 5. Il prendra le nom de rang des Vingt au 19siècle pour une raison similaire au rang des Vingt-Cinq, soit la profondeur, de vingt arpents, cette fois, des terres qui le bordaient. Le Grand Boulevard faisait partie intégrante de ce dernier jusqu’en 1970. Depuis, le rang des Vingt est limité au nord par la route 116. Le Grand Boulevard était connu au 19siècle et un temps au 20siècle sous le nom de rang no 1 des Grands Étangs, en raison de la présence d’étangs associés au ruisseau Massé et au rang des Vingt.

Plus urbaine que les trois précédentes, la rue Beaumont est aussi une des plus anciennes rues de Saint-Bruno. Au 18siècle, elle a d’abord porté le nom de rang no 4, puis à compter du 19siècle et jusqu’en 1954, elle s’est appelée chemin des Douze pour la même raison citée ci-haut, soit que la profondeur des terres la bordant comptait douze arpents. Le nom actuel vient du fait que la rue se termine sur le flanc du « beau » mont Saint-Bruno. Ainsi, tout comme le chemin de la Rabastalière, la toponymie de Beaumont est aussi associée à la montagne. Son caractère sinueux est conditionné par la topographie du mont, il lui confère aussi son aspect plus naturel.

Enfin, autrefois appelée chemin de l’église, car elle conduisait à l’église, la montée Sabourin compte aussi parmi les tracés fondateurs de la ville. Elle est associée à monsieur François Xavier Sabourin, qui possédait une ferme qui donnait sur cette montée. Comme le Grand Boulevard, elle présente encore un caractère rural, puisqu’on y côtoie notamment des champs cultivés et plusieurs activités agricoles.

Bibliographie

Société d’histoire de Montarville. Découvrez votre rue. En ligne. http ://www.shmontarville.org/decouvrirvotrerue/

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